Avec plus de la moitié de nos membres à travers le monde appartenant à la génération Z, nous avions déjà constaté chez Tinder que les 18-25 ans redéfinissaient les règles de la rencontre, avant même qu’il ne soit question de pandémie.
Puis tout a changé en 2020. La détresse, la nostalgie et la solitude qui ont vu le jour dans la vie des jeunes ont accéléré leurs nouvelles façons de faire des rencontres. Ils ont même trouvé davantage de moyens de se connecter, de se réunir, tout en étant encore plus ouverts d’esprit sur Tinder.
C’EST L’ANNÉE LA PLUS CHARGÉE DE NOTRE HISTOIRE.
ET CE SERA UNE TOUTE NOUVELLE DÉCENNIE DE RENCONTRES.
La génération Z est en train de libérer les rencontres de tous les tabous traditionnels. Les rencontres n’ont plus rien à voir avec le rythme habituel de la séduction, mais sont devenues beaucoup plus spontanées (“voyons où cela nous mène”), pleines d’émotions (“honnêtes et authentiques”) et d’expériences. La Gen Z jongle
aisément avec les contradictions : elle cherche à la fois à élargir le champ des rencontres, tout en essayant de le restreindre pour nouer des relations avec des personnes à proximité. Elle fait aussi preuve d’une véritable impatience à renouer avec le dating pour de bon, afin de retrouver les moments d’affection.
Alors que la distanciation sociale devenait la nouvelle norme, l’année passée n’a pas été tendre avec les célibataires. À mesure que fermaient la plupart des lieux
où la jeunesse avait pour habitude de se rencontrer, le besoin de contact humain s’est fait de plus en plus pressant. Tinder s’est imposé pendant la pandémie comme l’un des rares endroits où les jeunes pouvaient encore trouver les interactions humaines tant recherchées. De fait, 60% des membres de Tinder s’y sont inscrits pour surmonter la solitude et pour rencontrer de nouvelles personnes.Quant à la génération Z, elle utilisait Tinder dans le but spécifique de rencontrer de nouvelles personnes et ainsi sortir de son cercle habituel : 40% des membres de cette population se rendaient sur Tinder pour rencontrer des « personnes nouvelles et différentes ».
Portées par la même tendance, les interactions sociales sur Tinder ont également augmenté pendant la pandémie. Sur l’application, la génération Z a passé davantage de temps à discuter, avec 19% de messages supplémentaires envoyés par jour en février 2021, comparé à février 2020. Une augmentation qui s’est notamment traduite par des conversations 32% plus longues pendant la pandémie. Pour alimenter la conversation, les membres mettaient leur bio à jour plus régulièrement. Chez la génération Z, les bios étaient mises à jour environ trois fois plus souvent qu’avant la pandémie et deux fois plus que chez les Millennials. Les bios rédigées pendant la pandémie concernaient d’ailleurs des sujets plus actuels, mentionnant aussi bien les élections aux États-Unis que du contenu populaire comme La Chronique des Bridgerton, un des derniers succès de la plate-forme Netflix.
Dans un contexte pandémique qui lui a imposé de réinventer ses rapports, la génération Z a su se tourner vers Video Chat. Au cours de cette période, près de la
moitié des membres de Tinder ont participé à un chat en vidéo avec un de leur match. Parmi eux, 40% ont l’intention de continuer à utiliser la vidéo pour faire connaissance avec d’autres personnes, même après la pandémie. La génération Z a trouvé dans ces expériences virtuelles un moyen de satisfaire son besoin d’interaction sociale : d’après Ypulse, 43% des utilisateurs d’applications de rencontre déclarent s’être sentis moins seuls pendant la pandémie grâce à ces mêmes applications.
Avec une génération Z qui s’en remet à l’innovation pour faire des rencontres et la croissance de Tinder en tant que plateforme de “social discovery”, l’appli a connu
une effervescence sans précédent en 2020. Sur Tinder, les interactions et l’activité ont augmenté de façon considérable au cours de l’année, avec 11% de swipes et
42% de matchs supplémentaires par membre Tinder. Le 29 mars 2020, le nombre de swipes enregistré par Tinder a franchi la barre des trois milliards en une seule journée, un record vertigineux qui a depuis été battu 130 fois de plus.
VOICI QUELQUES-UNES DES JOURNÉES DE FORTE ACTIVITÉ PENDANT CETTE PÉRIODE:
05 avr 2020
Confinement
13 aout 2020
Vacances d’été
25 oct 2020
pré-Halloween
14 fev 2021
Saint-Valentin
03 jan 2021
Dating Sunday
L’année écoulée a vu s’opérer des changements remarquables dans le comportement de la génération Z, des changements qui nous renseignent sur l’avenir des
rencontres. Voyons ce que nous révèlent les événements de l’année passée à propos des dix prochaines années du dating.
1. L’HONNÊTETÉ ET L’AUTHENTICITÉ ATTENDUES AU RENDEZ-VOUS.
La pandémie a été l’occasion pour beaucoup de relativiser les choses. Conséquence de cette prise de conscience, de nombreux membres Tinder recherchent davantage de sincérité et d’authenticité, que ce soit dans leur personnalité, leur apparence, ou les expériences qu’ils vivent. Pendant la crise sanitaire, les bios mentionnaient plus souvent l’anxiété et les appels à « normaliser », c’est-à-dire à rendre ordinaires certains faits et comportements (31% et 15 fois plus de mentions pour « anxiété » et « normaliser », respectivement). Ce regain de sincérité révèle une tendance en accélération chez une génération Z connue pour accorder une grande importance à l’authenticité, et en passe de devenir majoritaire dans le dating (à ce jour, les membres de Tinder sont composés pour moitié de Gen Z). Lorsqu’on demande aux Gen Z (les 18-25 ans) ce qu’ils recherchent chez un partenaire ou dans la relation, près de la moitié (48%) confient rechercher l’honnêteté, l’authenticité et la sincérité chez la personne fréquentée.
2. DES LIMITES PLUS CLAIREMENT DÉFINIES.
La pandémie a ravivé de nouveaux débats à propos du respect des limites personnelles. Des attentes que les membres de Tinder n’ont pas manqué de préciser en bio : l’utilisation de l’expression « wear a mask » (« portez un masque ») était 100 fois plus répandue pendant la pandémie, le terme «limites» est plus utilisé que jamais (+ 19%) et le terme « consentement » a augmenté de 11%. Dans l’étude d’YPulse, Dating in a Post-COVID World (« Faire des rencontres dans un monde post-COVID »), ces préoccupations ressortent clairement : 17% des partenaires ont discuté des précautions à prendre avant de se rencontrer et 16% ont « demandé l’autorisation de
toucher physiquement leur partenaire ». Ces pratiques laissent entrevoir un avenir dans lequel la question du consentement sera abordée plus spontanément et plus librement. Au moment de rentrer dans des sujets plus intimes, chacun mettra à profit les bonnes habitudes prises pendant la pandémie pour faire du dating une expérience plus sûre et plus agréable.
3. UNE TENDANCE À PRENDRE LES #3 CHOSES COMME ELLES VIENNENT.
Dans un monde où règne l’incertitude, les partenaires nourrissent moins d’attentes quant à l’avenir de la relation. Les bios Tinder n’auront jamais été autant remplies de termes tels que «on verra bien» ou « ouvert(e) à ». Les membres y indiquaient leur disposition à envisager des relations plus libres (+ 19% pour « on verra bien », + 17% pour «ouvert(e) à »). Dans une récente enquête menée auprès de membres Tinder, près de 50% des utilisateurs déclaraient qu’ils ne recherchaient « rien de particulier ». Bien loin d’avoir suscité des envies de mariage, la pandémie pousse au contraire la nouvelle génération de séducteurs à privilégier des relations plus
ouvertes.
4. LES RENCONTRES EN LIGNE FERONT #4 ENCORE PARTIE DU MONDE D’APRÈS
Devant le nouveau risque posé par le contact humain, les membres se sont tournés vers les dates virtuels. Aux rencontres en personne, la génération Z a substitué les
chats vidéo et les dates virtuels. Pendant la pandémie, la moitié des Gen Z de Tinder ont lancé un Tête-à-tête avec un match, et un tiers se retrouvait plus souvent autour d’activités virtuelles. Plutôt que dehors, les rencontres se faisaient plus volontiers sur Tinder et les dates sur Animal Crossing (30 fois plus de mentions du jeu sur l’app) ou sur Zoom autour d’un repas livré à domicile (3 fois plus de mentions de Deliveroo, 30 fois plus de mentions de Zoom). Si ces rencontres numériques sont nées d’une nécessité passagère, la tendance, elle, est loin d’être éphémère. D’après une récente enquête de Tinder, les utilisateurs qui s’y essaient considèrent l’application comme un moyen de mieux comprendre l’autre sans se prendre la tête, et 40% des membres de la génération Z présents sur Tinder affirment qu’ils continueront de participer à des dates virtuels, même après la réouverture des lieux physiques.
5. DES PREMIERS RENDEZ-VOUS DESTINÉS À S’AMUSER PLUTÔT QU’À BRISER LA GLACE.
Avec 19% d’augmentation des conversations sur Tinder au cours de l’année passée et un succès croissant des dates en vidéo, les utilisateurs ont consacré plus de temps à « apprendre à se connaître » à travers l’écran avant de se donner un rendez-vous en personne. Toujours d’après Ypulse, 20% des utilisateurs ont participé à un date virtuel avant de se rencontrer dans la vraie vie. Confinement oblige, la plupart des bars et restaurants, lieux traditionnels des premiers rendez-vous, étaient fermés. Exit donc la formalité des rendez-vous d’avant. Au moment de se rencontrer, la préférence allait à des activités plus créatives et plus personnelles. Sur Tinder, les mentions de « roller » dans les bios ont triplé, au même titre que d’autres activités de plein air, comme les constructions de cabanes ou les batailles de boules
de neige. Cette tendance en faveur de premiers rendez-vous organisés autour d’activités, et ainsi libérés de l’obligation de faire la conversation, va façonner la prochaine décennie des rencontres. À l’avenir, les dates choisiront des activités plus intéressantes et plus originales qui les aideront à faire réellement connaissance.
6. LE MOINDRE CONTACT AURA UN FORT IMPACT
2020 nous a privés d’une interaction fondamentale : le toucher.Une frustration dont les effets se perçoivent jusque sur Tinder, où les utilisateurs sont à la recherche du moindre contact physique, fût-il anodin. Dans leurs bios, les membres décrivent l’affection recherchée : se tenir la main, se faire un câlin, toucher les cheveux de quelqu’un. L’utilisation du mot «câlin» a connu une augmentation de 23%, et celle de l’expression « se tenir la main » une augmentation de 22%. Après des mois passés sans contact physique, le moindre moment affectueux est devenu un événement. Ainsi, même lorsqu’il sera possible de se rencontrer comme avant, les légers contacts physiques joueront un rôle plus important dans la vie amoureuse de chacun
7. LA PROXIMITÉ GÉOGRAPHIQUE RESTERA UN CRITÈRE.
Pour de nombreux membres Tinder, l’année 2020 a été celle de la mobilité forcée dans un contexte de crise sanitaire. Alors que certains déménageaient dans une autre ville, d’autres sont retournés dans leur famille. D’après le Pew Research Center, 52% des jeunes adultes vivaient avec un membre de leur famille en juillet, le taux le plus élevé depuis des décennies. Par ailleurs, peu après avoir emménagé, ces mêmes personnes se sont inscrites sur Tinder pour faire de nouvelles rencontres dans leur nouvelle ville. Les mentions « déménager » dans les bios ont augmenté de 28% en 2020. La géolocalisation de Tinder, qui permet de trouver quelqu’un à proximité, s’est révélée extrêmement utile dans le cadre des nombreux déménagements occasionnés par la pandémie. Si la technologie permet à tous de vivre ou de travailler n’importe où, en matière de cœur, c’est toujours vers Tinder qu’ils se tournent pour trouver quelqu’un à proximité. Cette tendance suggère qu’il n’y aura pas de hausse significative des relations à distance après la pandémie. Au lieu de cela, la génération Z voudra plutôt rencontrer des personnes qui habitent à côté, peu importe leur lieu de résidence
8. CET ÉTÉ SERA SÛREMENT LE “SUMMER OF LOVE”.
En manque d’interactions sociales, la génération Z pourrait bien se rattraper cet été. La plupart des 18-25 ans ont passé l’année coincés avec maman et papa (52% d’après l’étude du Pew Research Center), signant du même coup la fin de leur vie sociale. En octobre 2020, plus de 40% des membres de Tinder âgés de moins de 30 ans n’avaient rencontré aucun match en personne*. D’après les bios Tinder, cela pourrait bien changer. En février 2021, la phrase «avoir un date» a connu un pic sans précédent dans les bios. Après un ralentissement des rendez-vous en personne en 2020 (54% des célibataires ont confié à YPulse que « le Covid-19 avait considérablement freiné [leur] vie amoureuse »), les personnes interrogées se déclarent prêtes à sortir davantage lorsque les vaccins (ou les anticorps) seront de la partie. Près d’un tiers des utilisateurs a confié à YPulse attendre l’arrivée du vaccin avant d’envisager sereinement un rendez-vous en personne. Depuis le début de
la pandémie, l’occurrence des mots « vaccin » (multipliée par 8) et « anticorps » (multipliée par 20) a fortement augmenté sur Tinder, où des membres utilisent leur bio pour annoncer leurs résultats positifs au test sérologique et la confirmation de leur
